Ïðî÷èòàíèé : 147
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Òâîð÷³ñòü |
Á³îãðàô³ÿ |
Êðèòèêà
LE CRI TORSADE
Le bourdon se fait capter par une tulipe qui se dessèche, elle le relâche, et rampe à terre un vieux cafard. Le moucheron se fait coincer par une amphore, l'étoile se marre au fond des mers, et elle se casse quand elle se mire. Miroir éclate la vie à tes poignets quand tu les saignes, et tu te coules parmi les ombres coulées.
L'insecte rétame produit moquette et fait des signes avec les ailes. Le susceptible meurt d'une moquerie, t'as qu'à rien lui promettre, et l'aube mourante et son bavoir. Le cheval s'oublie à l'abreuvoir, pendant que t'arpentes le vide foutoir, et tu te dis : Faudrait penser à mon ménage, remplir le vide aspirateur, tous les moutons toujours me suivent et je leur dis : Je suis poussière, et si j'aspire à ce retour, c'est bien à tort, y a rien à voir. C'est l'allée simple milieu des hêtres. La seule bête que rien n'atteint, a deux oreilles pour pas entendre, Jésus Poisson il l'a pas dit ? et des langages pour s'assourdir, au fond du cri à fort Babel. Se dissocier c'est une affaire en cours, dès que tu retombes dans tes contours, ça discute plus, c'est tout fini. L'argile jalouse fait le rappel, l'argile modèle ta chair d'obole. Sur l'étagère tu diminues et figurines. Un dernier geste et t'es fixé, la terre te fume, t'étais fumier, grimace à vide dans ton living, ce cri est loin, ta bouche l'appelle. Se rexister si l'existence, se remballer si remballage. Vaut mieux se taire, c'est joué d'avance. Se rappeler tes pâtés clos où tu dessines
une fenêtre d'enfance.
H&O
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