Poitrine de l'olivier où l'arbre de patience est en son
plus doux caressé par le temps d'aventure. Je m'y suis
taillé un pan d'écorce
A votre semblance autrefois quand dans votre front
l'été se cherchait encore —je l'ai enflammé ;
Un brasier très pur comme d'un holocauste plein de
signes et de chants morts, j'y ai promené l'ombre de
mes mains
Longtemps pour qu'elles soient sauves de toute
tache et puis j'ai écrit à destination des sereins épan-
deurs de joie votre nom tel qu'il était avant le lever du
vent d'angoisse :
Avant moi.