Amère ma rosée
Sur les bouches tendues
N'abandonne pas
Ces lumières tremblantes
Ni cette densité
Où germent la soif
la faim
Peut-être que dans les poitrines
Une rose
Veille à la stricte monotonie
Des astres
Peut-être un chien
Un buisson de fenêtres
Peut-être
Une femme buste lumineux
Peut-être une mort
Et la descente douce vers l'eau
De ceux qui savent.