L'automne vient,
Comme si je n'existais pas.
Et je ne sais s'il se souvient...
Et ma parole n'a d'espace
Que cette ligne imaginaire
Où mon visage l'emprisonne.
Et j'ai beau me pencher sur les eaux du poème,
Je ne vois qu'un oiseau, qui s'éloigne de moi
Vers un songe d'hiver.