Ïðî÷èòàíèé : 132
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Òâîð÷³ñòü |
Á³îãðàô³ÿ |
Êðèòèêà
REPOSEZ-VOUS
Reposez-vous, mangeurs de choses,
Ou prenez-moi par une main qui dévore.
Au fond du jeu qui me suppose,
Se font, se défont les dssus du corps.
Reposez-moi, mangeurs de choses,
Entre les doigts défaits de la main bleue
Qui file, autour de la nuit qui m'expose,
Ses ongles, larmes séchées d'anges creux.
J'ai mémoire encore de poutrelles,
Au-dessus du lac qui saborde
Ses propres surfaces sous ses ailes ;
Et puis les gestes prêtés à l'ordre
Et les gestes d'intervention
D'une muraille plantée de coudes
Qui ne jure l'absolution
Que pour cette partie de chair lourde
Pressée ailleurs ;
Alors qu'ailleurs encore
Ailleurs encore
Toutes mes parties de peur
Parties de peur
Tournent autour de la charrette des couleurs.
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