fardeau chéri quand la barque s'enlise
sur la rive malencontreusement je te porte
qui ne peut être que la fin l'autre rive
où parée te déposer car tu me fus trop mêlée
je veux en tes robes et voiles t'aimer
qui cachent ton acre et ton embonpoint
moins toucher ta jambe que tes bas
je sens la vase qui m'empêtre je sens
décroître ma force et mon souffle moi
d'usure agenouillé et d'aimer sans
savoir ce qu'est aimer au-delà de la peau
qui crie de la bouche et d'en bas jouit
plus elle te possède plus étant seule
— ton fameux rire de s'élever ignorant
tout autant étonné entrecoupé fidèle
mais gai exubérant aussi clair pourtant
s'apaisant après l'incident