Terrible est le visage du temps
tapi en toi
dans un détour de l'être
et qui attend, prêt à surgir.
Cette lumière oscillante, ancrée
en toi comme un dard,
immobile, et qui veille.
Peut-être le chant avant toute
humaine parole est-il cette lueur
qui soudain glisse
sur un fil d'ombre.
Et ce visage inconnu tu le reconnaîtras
comme tien au moment du passage
et du renoncement.