Ïðî÷èòàíèé : 101
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Òâîð÷³ñòü |
Á³îãðàô³ÿ |
Êðèòèêà
Ai-je un visage devant elle,
Ai-je un visage devant elle,
devant l'œuvre du vide,
devant l'aube sur sa nuque ?
nos corps s'effritent,
substance des ténèbres,
illusion d'une haleine voleuse
dans le matin discret,
nos regards longent la courbure
d'une œuvre imprononçable,
nos doigts, sans issue,
sans réponse, caressent,
entre le jour et nous,
des songes, des ébauches
dont nous ne savons rien.
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