Le chemin se tait
Feuillage sans un mur
Sable effleuré
L'ombre avant les jardins
Ajonc et mouettes
Comme si bougeait
Cette distance
Dont le nom est visible
Trop trop d'enfance
Qu'un froissement détache
Mélèze
Plus loin que le silence
Et où le ciel
Chaque fois surgissait
Courir et les roches
Embrassées dans l'été