Remontez la double blancheur de ce nom en l'espace
Où tout sonne creux et ne s'étonne d'aucune fin :
Vous verrez une bouche œuvrer en ciel.
Dessous, blessée de la multitude de ses linges, l'image de
celui
Qui n'ose s'y reconnaître.
On s'y déploie en boule, s'y résout en masse.
En rosé de vertèbre et alliage d'os.
On pèse maigre dans la balance.
Un songe s'échappe du ventre. Le fœtus s'éprend de
l'épaisseur
Devine dans la moiteur d'un œil un frère esseulé
À fendre en miroir en chasse obscure.
En chasse obscure remontez ce corps : vous verrez
L'engeance brailler la perte. Le ciel briser l'orage.
La bouche téter au sein neutre du silence.
On s'y accroche, on habitue la lèvre à l'hameçon.
On frémit de sentir écrasée sous le talon l'aile promise.
On s'abandonne - le sang égrène l'heure pure.
Bouche faible on ne peut rejoindre l'image.
La nourrir de soi à défaut d'être abreuvé.
À défaut d'être abreuvé, cela poursuit sa route
Telle la pensée ses meutes.
On arrive là où s'étend le dieu nul.
Sa peau ne recouvrirait même pas le monde.
On gratte pour démasquer un chant, imagine
L'écorce rongée, le mal défiguré en jour neuf.
Les fruits rêvés en aube sont hors des mains
Dans la cage des landaus et des parcs.