Bédouins qui lisez dans le sable
l'or et le sang de la gazelle,
Pêcheurs qui savez,
par la respiration de la mer,
prévoir les thons poignardés,
Femmes aux yeux de khôl
qui tissez, en silence,
les fils ténus de la prière,
Vos actes, fragiles soleils,
n'ont que la mort pour habitude
Mais cette mort ne vieillit pas.